Bonne année 🙂

Après avoir axé leur stratégie sur l’argent facile, les créatifs tentateurs modifient leur angle : le désir d’être aimé ou plus particulièrement reconnu comme aimable par son entourage. Les amis de Facebook deviennent des leurres ; les millions de faux comptes vendus à des entreprises pour augmenter leur nombre de fans ont une existence virtuelle et certains les utilisent désormais dans d’autres scénarios. Le faux compte payé par la société X escroque un jeune suite à un échange osé… Qui est coupable ? La loi est claire, mais que penseront les familles découvrant que cette entreprise a payé la création de cet être virtuel aux conséquences réelles.

A Noël, nous avons eu un premier écho de l’impact virtuel sur la vie réelle à grande ampleur, un secret défense dévoilé, si un ministre peut en être la victime… Qui peut s’assurer que son existence n’est pas à l’instant précis dévoilé, mis en danger par un tiers… Cette prise de conscience peut faire encore plus de mal à internet qu’une loi liberticide : si la confiance disparaît du digital, le digital est mort.

Craindre le digital, c’est comme avoir peur de traverser la route. Il y a des règles à suivre pour aller de l’autre coté de la voie. Heureusement, en ces temps de fêtes, nous avons tout le temps de les lire, sur le site officiel du programme national de sensibilisation aux enjeux et risques de l’Internet : Internetsanscrainte.fr (espace parents)

Nous pouvons veiller sur nous-mêmes, mais nous ne pouvons pas influer l’action des autres. Heureusement pour ceux qui veulent se défendre, l’information disséminée sur le web est récoltable assez facilement par la justice et nul n’est vraiment anonyme sur le web. MisterX du forum Y est bien identifiable par la police. Le dénigrement sur internet n’est pas comme la rumeur, diffuse et sans visage. L’anonymisation du digital est une fausse idée ; les auteurs sont tous justiciables à cout ou moyen terme. Pour plus d’informations, le site de l’avocate Maître Cahen : diffamation et denigrement