MAJ n°2, avec la lettre de refus de 3 agences de répondre à un appel d’offre, le 4 mai 2013
MAJ N°1 de l’article écrit le 31 mai 2012, avec la vidéo « Qu’est-ce que le travail spéculatif » le 22 août 2012

L’AACC vient d’envoyer une enquête intéressante sur les appels d’offres [mai 2012].
Les appels d’offres consistent pour une entreprise à éditer ses attentes et à demander à au moins 2 agences de lui proposer une réponse. Suite à cela, elle doit normalement choisir son prestataire.

Les appels d’offres : quelle réalité ?

1 – Sur les 200 compétitions ou appels d’offres analysées, seules 20% des agences non-retenues ont été dédommagées.
« La communication est l’un des seuls secteurs où le client reçoit une partie de la prestation avant de s’engager par contrat et de la payer. Vous imaginez des avocats qui rédigeraient et offriraient une partie de leur plaidoirie avant d’être engagés ? La méthode des compétitions qui consiste à commencer à travailler sur un sujet puis à donner cette production, parfois très aboutie, n’existe que dans ce secteur. Ce système si particulier exige d’être mieux cadré » selon le président de l’AACC

2 – Les budgets gagnés en compétition représentent chaque année 30% à 80% du volume d’affaires des agences selon les métiers

3 – Les pires compétitions ont été lancées par Amnesty, Crédit Agricole, Décathlon, la Poste, Nissan… (que des toutes petites structures… sic !)

Complément

De mon point de vue, il manque un point important : certaines entreprises mettent au point des appels d’offres pour obtenir gratuitement des stratégies, logos, design fournis gratuitement par des agences en recherche de clients. Elles n’ont absolument pas le souhait de commander une prestation.

Source

Lire le communiqué de presse

Vidéo : le travail spéculatif

Rajout du 22 août 2012.
Cette vidéo illustre parfaitement mon point de vue. Nous sommes des professionnels respectables et donc nous avons toute légitimité à facturer nos travaux. Cette animation met en exergue les designers, mais c’est valable pour l’ensemble des métiers digitaux.

Merci à la talentueuse Fabienne Saqué de m’avoir fait connaître cette vidéo, pour ceux qui l’ignoreraient encore, c’est la fondatrice de Art’ilt et une chef de projet indépendante de qualité.

Et nous ?

1 – BeDigitalBusiness ne participe pas aux appels d’offre. Et oui, pas la peine d’essayer 😉
Nous vous rencontrons, dialoguons avec vous mais nous ne vous proposerons pas de stratégies gratuitement en espérant un bon de commande. De fait, notre tarification n’est donc pas négativement impactée par la perte de temps et de ressources dans ce cadre.
A l’inverse, les agences qui répondent aux appels d’offre, reportent les coûts des compétitions ratées sur les clients.

2 – Les budgets gagnés le sont par le biais de nos clients, qui nous recommandent à d’autres.

3 – Nous collaborons avec des start-up et des PME, donc des dirigeants qui gèrent eux-mêmes leur société et qui sont très conscients que tout travail mérite rétribution. Travailler mieux en toute confiance est notre crédo.

Enfin d’autres agences ont conscience du poids financier de répondre aux appels d’offres

3 agences viennent cette semaine de faire le buzz en refusant publiquement de répondre à un appel d’offre pour la Fête de la Musique. Ils ont fait leurs comptes et là leur réponse est NIET dans ces conditions… Bref, tout change, tout doucement…

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